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E.M.I.

Nombre qui parmi nous, sont de ceux qui cherchent un sens à leur vie désespéreront quelquefois en s'apercevant demain, que trop des bonheurs simples qu'ils ont autrefois vécus ne se partagent plus guère?

Au hasard de nos errances, nous vivons ballottés parmi les réceptacles de l'infortune, persuadés que plus aucune force ne saurait guérir les fous de pouvoir. S'admettant que ceux-là, sont plus à même de cultiver l'ivraie qui nourrit la rage destructrice, que d'?uvrer à une juste répartition des bontés de la terre. Nous voici donc rongés par la déception. Inondés de l'acide des trahisons.  Bientôt nous serons devenus trop sourds pour entendre les murmures qui rendent belle une vie simple, car naturelle.

Imbus de leurs logorrhées sournoises, trop de gens suivent aujourd'hui une légion de fantômes qu'ils ont créée eux-mêmes. Le non-sens qui sévit partout me fait entrevoir un Styx qui fait déversoir pour des flux de calamités que l'on ne saura bientôt plus endiguer.

Dans notre monde, dont une grande part de l'avenir est entre les mains des médias, les peuples écrasés de servitudes, n'ont de nombre à opposer que celui des solitudes. Le découragement est devenu si intense, qu'avec les rancunes, s'engendrent d'autres haines taciturnes.

Mais pourquoi n'y aurait-il en ce monde quelques minces espaces où subsisteraient quelques êtres encore humains, qui se réuniraient comme en coeur pacifique afin d'oeuvrer, certes infiniment petits, mais soudés, car hautement solidaires de leurs engagements probablement simples, mais profondément naturels?

Leurs chemins, bien qu'épurés des tombeaux du désespoir, ne sauraient cependant les voir marcher ignorants des désastres imputables aux puissants: même muni d'oeillères, tout cheval de militaire, qui refusait autrefois l'inexorable cruauté des guerres entendait forcément la clameur!

Ce voyeurisme de sang indécent qui s'offre généreusement à nos regards gourmands de pixels, finira par assassiner notre conscience? jusqu'à lui substituer l'inconscience robotique?

Dans l'enclave de chaque lieu d'existence, il est pourtant des entités d'amour qui nous cherchent? Mais même si vous les subodorez pour faire partie en tant qu'élément de quelque osmose qui vous parait inaccessible: pourtant vous êtes trop nombreux à ne pas les voir! Ceux-là sont pourtant comme "autrefois les anges" des sortes de messagers du meilleur. Si vous apprenez à les solliciter: quelle que soit l'image électrique que votre cerveau en fera, ils auront tous les mille visages de l'esprit qui les a créés? qui nous a créés! N'oubliez jamais que c'est par notre voix, par nos sentiments, qu'ils peuvent se mouvoir de regards en regard, de sourire en sourire, comme simplement accompagner un seul de nos gestes amicaux.

Même s'il nous parait d'être à jamais installés dans le coeur d'une sorte de tornade des lamentations, nous devons apprendre à nous en extirper en faisant au moins usage de méditations positives. C'est en acceptant, de l'énergie du fluide vivant qui anime nos propres cellules, qu'elle nous tend une perche, et qu'à la prendre en mains: nous sortirons du bourbier-marécage,  et que nous trouverons un moyen de faire bifurquer nos destinées.

Hors la frénésie contemporaine, il est aisé de retrouver la sensibilité de notre enfance! C'est par elle que nous réapprendrons à nous éloigner des errances négatives. De grâce: même en rêve? ne restez pas amarrés au même quai que les indifférents, car c'est en vous éloignant d'eux que ces expériences que je vis vous les connaitrez aussi!

Et si malgré votre effort l'image qui est en vous reste sombre, c'est que trop de contradictions s'y prélassent: alors, désincrustez-les de vos pensées abstraites! Éteignez à jamais ces lumières artificielles dérisoires qui tentent d'annihiler le plasma de votre aura? imaginez-la: resplendissante et nue, car débarrassée du superflu!

Vous êtes libres d'en déduire ce que bon vous semble, voire tourner mon témoignage en dérision... Il en restera néanmoins que pour ma part, j'ai vécu cela plusieurs fois, sachant que les plus intenses eurent lieu, l'une à la suite d'une réanimation consécutive à une noyade dans les eaux de la Laïta, à l'endroit même où elles se mêlent à celles de l'océan, tandis que l'autre, qui s'imposa d'une grave opération très invalidante, m'a ôté à jamais une partie de ma robustesse d'avant. Pourtant, c'est un autre élan qui a pris chaque fois possession de mon insignifiance! Et c'est ainsi que malgré parfois quelques emportements qui me semblent légitimes: j'espère encore en faire un certain profit qui sera utile au moins à mes proches, en gratuité de courage et générosité de vérité.



17/11/2015
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