LES HOMMES PURS
De ceux dont je parle, Il ne reste que propos.
Même leurs ossements sont tombés en poussière.
Reste qu’ à notre temps s’écrivent encore les mots
De Confucius et son école bimillénaire.
Par la pensée chinoise philosophique,
Métaphysique élaboration de par lui:
L’homme bon reconduit l’ami sympathique,
En lui offrant des paroles étoilées de nuit.
Plutôt que d’ordalies fort moyenâgeuses,
Il est de fuir un monde éphémère passager;
Toute chose visible et non vertueuse,
N’est que vent qui court à sa fin sans présager.
Quand l’idiosyncrasie de l’homme s’égoïste,
Le Magistère Suprême regarde la terre.
Mais il n’y voit trop clair que légats de Satan...
Ô sage, vénérable tseu: pourquoi la guerre?
Nos royaumes combattants, s’édifient décadents!
N’est-il force en l’ascétisme spirituel,
Qui puisse en perfectionnement rendre raison?
N’est-il donc rien contre l’anathème éternel?
Le dragon ne se peu connaître s’il s’élève,
Emportant sur le vent les nuées d’horizon!
Le supérieur a l’apparence du sot qui rêve!
Mais il n’est que plénitude intérieure de chiffon...
L’homme sage fuit les honneurs d’un monde bourbier:
Tandis que l’inviolable sainteté s’importance humble
D’hommes purs... à la rustique existence innée.
RHD
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