Maridan Atelier 13-2021 (les sujets de l'été 2021)
Pour cet atelier, le 2em sujet consiste à écrire un ou plusieurs quatrains à la chanson de Grand corps Malade: DERRIERE LE BROUILLARD" dont voici le texte:
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter
Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
Y a pas d'recette, pour supporter les épreuves
Remonter l'cours des fleuves, quand les tragédies pleuvent
Y a pas d'recette, pour encaisser les drames
Franchir les mers à la rame, quand l'horreur te fait du charme
Y a pas de recette, quand t'en avais pas non plus
Personne t'avait prévenu, tu t'es battu comme t'as pu
Y a pas de recette, quand l'enfer te sers la main
Abandonner c'est humain, l'avenir c'est loin
Mais tu t'es mise à chanter, même pas par choix
Comme à chaque chute, à chaque fois, ça c'est imposé à toi
Chanter, comme un enfant surpris, comme un instinct d'survie, comme un instant d'furie
Chanter pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister
Chanter comme une résilience, une délivrance
Chanter comme une évidence
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter
Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
À quel moment, tu comprends qu'c'est ton truc?
Que la musique revient pour t'relever de chaque chute
À quel moment, tu sais qu'elle est ta boussole?
Quand la vie te punis, la musique te console
À quel moment, ce piano a chanté?
Ses accords t'ont hanté, ont choyé ta santé
À quel moment, il est ta respiration?
Et à quel moment, on en fait une chanson?
Si je me sens comme une enfant, j'ai déjà eu plusieurs vies
Je peux regarder devant, en chantant ce qu'on m'a pris
Moi aussi, j'ai connu une sorte brouillard et j'ai entendu ce piano au loin
Et moi aussi, sans vraiment le prévoir, naturellement ma voix la rejoint
On a pas du tout la même histoire, et finalement quelques points communs
Comme un air de force oratoire, j'écris, tu chantes, le brouillard est bien loin
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter
Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix encore une fois pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
Et voici mes deux quatrains, assortis de leur distique :
Toi tu es celle qui sait porter haut la portée comme à chambarder mes bémols
Tu sais créer de doux moments colportés, avec ton son de voix pour symbole
Comme si venue d’un ciel immanent, embaumé d’amour et de miel
Tu construis l’arc-en-ciel, capable d’enjamber, la haine et son fiel
Et moi de t’écouter me fait croyance
Par delà toutes brumes se trouve une évidence
Ainsi l’air qui se hume hors la chair est fragrance
Plus rien de tourment, prenons ensemble ce tournant
Ensemble partageons si tu le veux ces quelques mots
Alors pour un instant qui sait, nous oubli’rons nos maux
RHD
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