Femme... (octosyllabe)
J’aimerais tant vivre mon rêve,
Avant que mon tour ne s’achève.
Avant la chance desservie…
J’aimerais rencontrer ma vie…
Mais l'amour fait triste destin,
Quand l’orage le rend chagrin,
Mouillant mes yeux, rompant ton charme,
Le ciel m’efface, il me désarme.
Lors, si je perds tout du combat,
Mon éthique en ploie sous le bât !
Sans l’épique de ce qui fuse,
Plus de merveille, plus de Muse.
Or je te sublime ô ma Femme,
Quand tu réanimes ma flamme.
Magnificence en l’exutoire,
Tu nais de force absolutoire.
De mes péchés spirituels…
Te voici l'Archange éternel.
Ô ma Gardienne, ô ma suprême,
Délivre-moi de l’anathème.
Par Dieu ma belle conquérante
Contre tous démons je te chante,
Archange-fée ô magnanime:
Tu connais bien ce qui m'anime:
Un cœur d'’homme né troubadour,
Qui bat comme un chagrin d’Amour…
Dans ce premier bonheur du jour:
Qui tendre est né pour mon secours...
… Ô femme...
Toi qui souffles sur mes nuages,
Pour dévoiler d’autres mirages,
Marcherais-tu dans mes déserts
Suivant mes pieds nus syllabaires?
Entendrais-tu si bien aussi,
Tous ces mots bleus que j’associe,
Coloriant la belle image,
Que je peins pour te rendre hommage?
Je te sens prête à partager,
Jusqu’à ne rien d’autre penser,
Que même regard même idée,
Qui ferait naître l’orchidée…
Alors, femme:
Si d’aventure c’est cela,
Qui ouvre ton cœur et tes bras,
Ce soir tu banaliseras,
L'énigme de Mona Lisa.
RHD
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