Les gens âgés
Dans leur cœur indigent, saigne de la tendresse,
Sur leurs tempes d’argent, l'an passé la caresse.
À regarder ces gens avec indifférence,
D'aucuns feront que s’ignore la déférence…
Avec nos mots quotidiens qui ne sont que geste:
Il se crée des déserts abyssins qui le restent.
Alors la vie nous bouffe grand opéra…
Anéantissant nos valeurs…Sans O.P.A.
Des sagesses d’hier s’estompent en leur chemin:
Paroles et propos les masquent de la main…
La lune aura beau rebondit sur nos cadrans.
L'aurore lui fait menace au rythme des ans.
Alors la vie se passe à croire et douter.
Au fil des heures qui s'amusent à l'écourter.
Tandis que nos enfants gaspilleront leurs jours,
À négocier du rêve au nom des amours.
Sur leur front érodé rôdent trop de printemps.
Leur passé qui sévit s'écrit à tous les temps.
Et même si l'un partant renie sa promesse
Son souvenir restera sans rien de faiblesse.
Quand bien il s’en est allé depuis trop longtemps.
Elle est prête à partir, demain, tout simplement.
Alors elle prie à tous les amours du bon Dieu:
Ils l'accueilleront à son jour, au nom des cieux…
RHD
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