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Toi qui passes,

 Sur ta trace:

De l’irréel…

Vois-tu le sel?

Si vous chassez le naturel qui a bâti trop de superstitions, 

Vous chercherez en arrière, l’optique qui contrôle vos aberrations.

Le tableau d’un artiste se fait à l’esprit d’entités bacchanales:

Dont le corps immortel se dissout dans des phylogénies animales.

Un être cabalistique n’ayant d’humain: que visage et les mains,

 Serait mystification d’un autre, revenant d'un hier incertain:

 Zombie né d’un sorcier qui vouerait sa mort à une vie qu’il confond,

Jouant de l’âme d’un violon par jeu d’archet fait du crin d’un démon.

La poésie fait bruit démontré d’un mystère qui exulte vainqueur,

Sa musique est le fruit d’un adagio qui se perçoit en plein cœur:

 Presque peinture, la fresque partition peinte à l’huile fantastique,

S'écrit en symphonie que la philosophie picturale rend ésotérique.

Parée de la soie de soi-même, que l’on cherche en soi dans un rêve,

Alors que l’on fait choix plus loin d’aller encore et sans nulle trêve:

Elle vivra l’inspiration, jusqu’à toucher toutes les muses du doigt,

Et vide à s’être dépassé, ira s’asseoir enfin au centre de sa joie.

 RHD.