La naïade (océane)
Voici que ma plume amie s’est plu à raconter
Ce que disaient les pinceaux de Pierre Boulanger
À l’heure où le char de Phébus atteint le crépuscule
À l’ instant où s’embrase un ouest à l’azur incrédule
Tentant percer l’acier ridé d’un lac au bleu indécent
J’ai vu comme étoile sombrant une Dame d’argent
Laissant par-dessus haut sa métaphorique lumière
La belle en tritonienne Athéna glissait funeste prière
Déesse outremer qu’assaillent des Dioscures aquatiques
Gracieuse en majesté violée dans la clarté achromatique
Sensuelle tragédie dans une eau qui s’est incarnée
Comme si guerre aux essences divines fut déclarée
Sur la toile comme au sein même du temple de Neptune
L’artiste a créé des demi-dieux pour féconder la lune
Pictural ballet d’aphorisme à l'essence térébenthine
Qui troque-plume contre soie de martre libertine
Pierre a colorié mon âme éprise d’une claire Dame
Pour dépeindre en tableau vibrant sa naïade océane
R H D
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