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Fille tombée des nues d’océans délavés,
Entrée par la porte d’un monde enraciné;
Nourrice en secret d’un grand jardin magnifique.
Bouillonnante, caresse d’antre féerique:

Elle offre son sang à la terre pour ta vie.
Tu la vois belle Dame en fuyante égérie:
Son reflet bleu mire celui vert d’autres charmes.
Tu la bois de tes yeux, comme on fête la femme.

T'en grisant, tu es là dans son corps et déclames,
Des écris vains au son-reflet tourbillon d’âmes.
La belle est une précieuse aux veines d’argile;
Sereine ou bien furieuse en sa fraîcheur gracile.

La vivace exulte l’autre monde et chatoie:
Prête en son eau claire à faire jaillir la joie!
Son mouvement crescendo théâtre l’épique,
Juste avant l'apothéose… dans un à-pic!

RHD