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Poème Polisson

LA LUXURE.

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Dans mon esprit volettent des papillons roses ;

Mystérieux Elfes déshabillés de leurs mots roses,

Désirs providence, j’irai ce soir les lutiner

Pour le stupre, en une symphonie mordorée.

Puis je sacrerai feu l’hiver, sous son manteau glacé,

Pour m’enivrer sucré de prémices sublimés.

Sur des corps stalagmites pointés et durs

Je mouillerai mes ardeurs à la source mature.

Côtoyant des nues blondes au désir ardent,

Avec d’autres idées je chevaucherai le vent ;

Dans un flot de stratus elles s’accoupleront...

Des oiseaux paniqués les accompagneront.

Mes désirs synergiques caresseront des Mages,

Qui enchanteront l'azur accommodant mon voyage.

Ils réaliseront le rêve qui me rend heureux.

Et le chant nouveau qui me fait amoureux.

Comme on aime la femme, déesse des hier,

Entre ciel et fesse, nous survivrons millénaires.

Mains sur la mappemonde des amours tendres,

Corps et âme en brûlerons leurs cendres.

Alors que pour mon saoul en amant piètre,

Je boirai en vos calices un nectar de bien-être.

Pour savourer la sève qui coule grivoise,

Ça et là j’embrasserai des framboises.

D’autres amantes prépareront leurs sortilèges.

L’aube secrète fera l’apogée des nuits florilèges.

Joaillières, vous sertirez des perles nacrées :

Apologie de germinal et ses fièvres sucrées.

Apostasie des elfes à la gloire de Vénus !

Consacrée petite mort sur le Mont Phallus !

Gloire à Gaïa! Et louange aux bonnes liaisons...

En sacrant nos raisons nous sublimons des saisons !

Les femmes et les hommes ne sauraient s'en dérober ;

L’hymne avocate fait la gloire des êtres enrobés...

Notre dieu regarde là où ses gens ont failli,

Ses colères en jugeront, face contre mépris.

Du sable plein les yeux je courberai demain la dune.

Mon roseau ne pensant rien se pliera sans amertume.

Si la sterne colporte l’eau de la mer dans ses paquets,

En empruntant le sel d’unions réduites aux acquêts,

J’écumerai tant qu’il se peut demain d’autres jupons

Pour qu’ici s’éclaire encore la nuit des fripons.

Ces Dames en vague à l’âme se languiront peut-être

Tandis qu’ailleurs nous ferons d’autres quêtes.

Mais même si les ans vilains se plaisent à me torturer :

Qu’importe leur raison, la mienne est de durer!

 

RHD

 

 



06/10/2017
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